Choisir le bon aliment pour votre cheval n’est pas toujours facile. Granulés ou mélange? Qu’est-ce qui est le mieux? Voici les premières questions que vous vous posez… En réalité, il s’agit surtout de méthode de fabrications différentes. On vous aide à y voir plus clair.
Pour commencer, rappelons que l’alimentation de base du cheval se compose essentiellement d’un fourrage de qualité (herbe, foin, paille) et d’eau (15 à 60 litres par jour pour un cheval moyen). Souvenons-nous qu’à l’état sauvage, le cheval se nourrit exclusivement d’herbe et y trouve tout ce dont il a besoin. L’herbe est un aliment parfaitement équilibré mais peu énergétique. C’est donc tout à fait suffisant pour un cheval qui ne travaille pas. Mais une fois qu’il est sollicité, l’herbe à elle seule ne lui suffit plus. Il faut ajouter un aliment complémentaire. Autre problème: dans nos pays, l’herbe ne pousse pas en hiver. Il faut donc également complémenter les chevaux qui vivent au pré durant cette période de l’année.
N’oublions pas non plus ce principe de base: la régularité aussi bien dans l’alimentation elle-même que dans le rythme de distribution des rations du cheval. Il faut respecter des plages horaires. Le cheval a un estomac à faible capacité. L’idéal pour lui est donc de manger de petites quantités de façon régulière.
Sachant que le cheval a besoin de régularité dans ses repas, si vous désirez changer d’aliment, il est important également de le faire progressivement et de prévoir une transition.
On rencontre deux grandes catégories d’aliments concentrés: les granulés et les mélanges. Les principales différences entre les deux résident dans leur mode de fabrication et dans leur présentation.
Pour fabriquer des granulés (aussi appelés « bouchons »), on moud toutes les matières premières ensemble, le plus grossièrement possible. Ensuite, on y incorpore des huiles, de la mélasse (de betterave ou de canne), des minéraux et des vitamines. Le résultat est pressé en un granulé unique.
Pour le mélange, seules certaines matières premières sont moulues puis mélangées avec les huiles, les minéraux, les vitamines et de la mélasse (de betterave ou de canne) pour être alors pressées et former ce que l’on appelle le « granulé de base ». On y ajoute ensuite d’autres matières premières comme l’orge, le maïs, l’avoine, l’épeautre, des granulés de luzerne et/ou de son, des granulés de minéraux, etc. qui se présentent sous différentes formes. Certaines sont concassées, floconnées, extrudées ou encore entières. Le tout est tamisé puis mélassé et/ou légèrement huilé.
Le coût de fabrication d’un aliment mélange est nettement supérieur à celui d’un granulé car en plus de la fabrication du granulé de base, il faut concasser ou floconner certaines matières premières, les mélanger, les tamiser, etc. Il y a donc beaucoup plus d’étapes de fabrication. De plus, le mélange est plus volumineux que le granulé et engendre donc également plus de frais d’emballage et de livraison. C’est la raison pour laquelle, un mélange est plus onéreux qu’un granulé.
Avantages et inconvénients, comparaison
Le granulé:
Les différents procédés de fabrication
Le granulé peut être produit avec ou sans vapeur. Dans le procédé « avec vapeur », on injecte celle-ci dans la farine juste avant son arrivée dans la presse. Cela permet d’humidifier et de chauffer la farine et assure un meilleur rendement de la presse (plus de granulés sur un même laps de temps), et de ce fait une économie d’usure des machines. Ce sont surtout des avantages pour le fabricant. Cela peut cependant faire un peu diminuer le prix du granulé pour le consommateur final.
La philosophie Bleu-Roy
Les granulés Bleu-Roy sont fabriqués sans vapeur. Cela vous garantit des granulés plus luisants, plus fermes et donc moins friables et plus secs.
Comme vous, les chevaux rythment nos journées. Nous partageons la même passion et le souci de leur bien-être. Trouvez la formule qui leur conviendra au mieux.
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